Nom commun : Le grand capricorne
Nom scientifique : Cerambyx cerdo
Famille : Cerambycidés
Ordre : Coléoptères
Description :
Cet insecte de l’ordre des coléoptères est même précisément rattaché aux longicornes, un groupe de coléoptères dont les antennes sont très longues quelquefois plus longues que le corps.
Les larves qui sont xylophages, sont des gros vers blancs annelés de 6 à 8 cm de long, ils possèdent une tête orangé avec des mandibules puissantes foncées.
Ce coléoptère globalement noirâtre brillant est recouvert d’une cuticule de chitine rigide, il à un corps très allongé de 3 à 5 cm terminé souvent par une tache brune, les antennes segmentées noires font entre 5 à 7 cm, elles sont plus longues chez les mâles et servent à l’odorat et au toucher.
Les ailes antérieures sont rigides et s’appellent des élytres, elles forment la carapace extérieure, les antérieures au nombre de 2 aussi, sont membraneuses et utilisées pour le vol.
Les adultes et larves sont encore plus grands dans le sud de la France.
Habitat :
Présent dans les forêts de feuillus voir de conifères.
Répartititon géographique :
Il est présent partout en France et même en Europe, semble absent en Norvège, Suède, Finlande, Angleterre et au Portugal.
Alimentation :
Ils consomment des fruits mûrs, de la sève, du pollen, des feuilles.
Comportement :
Les adultes peuvent s’observer du printemps à la fin de l’été, plutôt crépusculaires à nocturnes, on peut quand même les voir en journée.
Ils passent de 3 à 5 ans dans le bois de chêne ou quelquefois châtaignier, d’abord sous les écorces et plongent en profondeur dans le bois dur. Ils occasionnent des trous importants dans le bois, souvent visibles aux pieds des chênes, ce qui peut poser un problème grave pour l’arbre à terme.
Statut de protection :
Le grand capricorne est une espèce protégée en France !
Les longicornes représentent 25 000 espèces dans le monde dont plusieurs centaines en Europe, une très belle espèce que l’ont peut observer chez nous : La Rosalie des Alpes (Rosalia alpina) protégée aussi !
Source : Stéphane Marchais, formateur au CFPPA de Tours Fondettes